Simon Giguère ing.f. Services conseils
Arbres urbains Boisés Érablière
On serait tenté de croire à cette rentabilité lorsqu’on constate l’intérêt manifesté par plusieurs personnes auprès de la Fédération des producteurs acéricoles pour agrandir leurs érablières déjà en production ou pour en démarrer une nouvelle.
Dans plusieurs régions au Québec les érablières se vendent à prix fort. Dans la Beauce de petites érablières ont atteint jusqu’à 100$/entaille. À ce prix on ne parle plus de rentabilité mais plutôt d’un loisir. Certains acériculteurs prétendent qu’il faut au moins 10 000 à 20 000 entailles pour espérer être rentable tout en se payant un salaire décent. Par contre, au cours des dernières années, il y aurait très peu d’acériculteurs, possédant moins de 10 000 entailles, qui auraient abandonné la production. Les prix actuels du sirop maintiennent-ils des exploitations qui seraient à la marge ou est-ce que la situation financière des acériculteurs est suffisamment bien connue?
Il est possible pour un acériculteur actuel ou futur de faire lui-même cette analyse de rentabilité à l’aide d’une feuille de calcul développée par le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ). On peut se la procurer à peu de frais en se rendant sur le lien suivant : https://www.craaq.qc.ca/Recherche/érablière.
Une foule de facteurs peuvent affecter la rentabilité de cette production. Le rendement obtenu en sirop d’érable à l’hectare (et non à l’entaille) de l’érablière est un des facteurs à considérer. S’il se situe bien en deçà de 800 à 1000 livres de sirop classés à l’hectare, il y a des problèmes à corriger sauf s’ils sont attribuables à la qualité de l’érablière ou à sa situation géographique. Ce rendement pourrait pour bien des érablières correspondre à 4 livres à l’entaille.
La qualité de gestionnaire d’un acériculteur et de ses équipements joueront sur la rentabilité de l’exploitation. Il s’agit d’une entreprise qui n’est pas aussi simple de fonctionnement qu’on le croirait. De plus il va de soi que le nombre d’entailles en production influencera significativement les coûts d’exploitation.
La production de sirop au Québec jouie d’un contexte favorable (sans faire l’unanimité) que l’on pourrait traduire de la manière suivante:
Comme pour toute production il y a des menaces qui méritent notre attention c’est à dire:
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N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires sur de revenus et de coûts reliés à la production acéricole.